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Jean-Yves Gloaguen Photographe en
Bretagne Jean-Yves Gloaguen né en 1959 à Douarnenez (29) pratique la photographie depuis l’adolescence. Demeurant depuis son enfance
face à l’océan, l’immersion totale avec les
paysages somptueux de la côte sauvage fera de lui un allié de la
nature. « L’hiver le vent hurleur
et le bruit des galets roulant sous la puissance de la houle me
berçaient jusqu’au petit matin - Mon avenir était
scellé, je vivrai par et pour l’océan ! » A l’âge de20ans il
s’embarquait et décrochait sont premier embarquement dans une
société navale bretonne.Naviguant au long cours durant
cinq années il va parcourir toutes les mers du globe. Certains navires étaient alors équipé de
laboratoires de développement noir et blanc et c’est ainsi que
sans le savoir il n’allait bientôt plus
quitté son boîtier. Quelques reportages effectués en mer, telles les relèves
en pleine mer ,au large de Captown, le sauvetage de Boat Peoples en mer de Chine,les
embarquements et déchargements de marchandises, les avaries en mer,
les coups de butoir des typhons de l’océan indien toutes ces
images ont été publiées au journal interne de la
compagnie navale. Cinq années
s’écoulèrent ainsi jusqu’au sabordage total de
toutes les compagnies maritimes de cette époque qui virent
bientôt flotter les pavillons
de complaisance . Le retour
à terre était proche et la reconversion fut dans un premier
temps très pénible. Ce fut ensuite le départ pour
l’Ecosse chez ses cousins
Celtes, il s’installa
un an à Killin au cœur même de ce fabuleux pays, les paysages
magnifiques, la nature sauvage et
le cœur des Ecossais allait le convaincre de l’amour de la solitude, ici les humanistes n’avaient qu’à bien se tenir. Enfin une terre ou ne fourmillaient
bâtiments,autoroutes,et autres extravagances qui font oublier à l’homme qu’il est un chaînon de cette
planète. A son retour d’Ecosse et sa terre
Bretonne retrouvée il
tente l’expérience de s’inscrire dans une école de photo car la
photographie amateur ne lui suffis plus, le besoin d’acquérir les
connaissances nécessaires et d’en faire sa profession, plus
qu’une passion lui trotte
dans la tête. Pari réussi ,deux années
de cours et le voilà diplômé en photo, un rêve réalisé par la ténacité et le travail, mais il y
a bien une chose
à aimer lorsque l’on
pratique la photographie, c’est la solitude. Le photographe est souvent seul face
à son destin,
s’il est proche de la nature et qu’il aime lui rendre hommage, il lui faudra
observer ,respecter,patienter, et vivre en harmonie avec le vent, la
pluie, l’orage, l’ours,le loup et
l’éphémère ». « Le ciel est vaste et
transparent jusqu’au cosmos. Aussi quand l’oiseau vole dans le
ciel, il est l’oiseau ».
«L’esprit
de za zen »,Maître
Dogen
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MERCI DE VOTRE VISITE A BIENTOT